Outils et/ou actions à visée analogique en direction des familles

1. Pour permettre une prise en charge (p.361)

1.1. Revenir à la charge (p.361)

Il n’est pas rare que la première fois que l’enseignant demande aux parents de me contacter, ils ne s’exécutent pas. Parfois, ce seul entretien fait bouger les choses et le problème disparait ou s’atténue. Si ce n’est pas le cas, l’enseignant réitère sa demande aux parents.

1.2. Dire « Si rien ne bouge, je vous proposerai de… » 361

« Lorsqu’un enseignant connaît le profil d’une famille et sait qu’elle risque de se montrer réticente à l’idée d’une prise en charge, il est possible de se servir de cette idée comme levier : « On fera le point dans trois semaines, mais si rien n’a bougé d’ici là, je me verrai dans l’obligation de vous proposer d’aller voir Madame… pour voir ce qu’il est possible de faire pour débloquer la situation. » »

1.3. Faire signer une « décharge »
p.361  Exemple [pdf]

Lorsque les parents ont refusé à plusieurs reprises de prendre contact avec moi, il reste une dernière démarche à tenter : leur demander de signer une attestation (qui n’a bien sûr aucune valeur de quelque sorte que ce soit) stipulant qu’une aide leur a été proposée à l’école et qu’ils l’ont refusée…
À ce jour, les quelques parents concernés ont préféré prendre rendez-vous avec moi…

2. Pour garder le lien en cas de refus des propositions (p.362)

Lorsque les parents souhaitent arrêter le suivi alors qu’il me semble que c’est prématuré, je leur exprime ma confiance dans leur capacité à gérer la suite… et leur propose un rendez-vous un mois plus tard pour faire le point. Ainsi le suivi pourra reprendre rapidement en cas de dérapage ou mon inquiétude pourra être rassurée…

3. Pour conduire à une prise en charge extérieure (p.362)

Cette démarche relève de leur responsabilité. Le travail fait avec l’enfant et leur collaboration a pour but de leur donner des raisons de chercher une aide extérieure lorsque c’est nécessaire.

4. Pour tenter de mobiliser une famille immobile (p.363)

Lorsque rien ne bouge, il est toujours possible de nouer la carte de « l’impuissance : « Demandez- leur de l’aide quand vous ne savez plus que faire : cela renversera le jeu qu’ils ont l’habitude de jouer avec les intervenants » (Ausloos, 1995, p. 160) »